Quand certains Secrétaires Généraux de syndicats préfèrent limiter la voix des agent·es

ASC

12/10/20251 min lire

Pourquoi vouloir empêcher les agent·es de voter ? La CGT remet les pendules à l’heure

Il est difficile de ne pas hausser un sourcil devant la lettre conjointe envoyée par plusieurs organisations syndicales de la collectivité, venue affirmer – très sérieusement et sans argument ni explication – leur opposition formelle à toute possibilité de vote par procuration lors des élections du COS.

On pourra toujours débattre du fait qu’il y ait ou non des contraintes juridiques liées à ce type de vote. Mais ce n’est pas vraiment là que se situe la question.

La vraie question, la seule qui vaille, c’est : pourquoi vouloir fermer une porte qui permet aux agent·es d’exprimer leur voix quand elles et ils ne peuvent pas se déplacer ?

Dans un comité des œuvres sociales, la participation n’est pas un détail décoratif.

Plus elle est élevée, plus elle témoigne d’un engagement réel des agent·es et d’une représentativité solide sur les décisions qui les concernent. Autrement dit : un COS vivant, suivi, soutenu. Alors pourquoi s’opposer à un outil qui pourrait renforcer cette dynamique ?

À la CGT, nous pensons que le rôle d’un syndicat n’est pas de réduire l’accès au vote, mais au contraire d’encourager toutes les formes de participation. Permettre aux agent·es de s’exprimer, y compris quand leur présence physique est impossible, relève pour nous d’un principe démocratique de base.

Vous trouverez en cliquant ici la lettre envoyée par la CGT en réponse à cette manœuvre. Libre à chacun·e de la lire et d’évaluer la cohérence des arguments avancés.

Parce que la démocratie n’a jamais perdu à laisser plus de monde parler. C’est lorsqu’on commence à couper des voix qu’on s’éloigne de ce qu’elle représente.