UN CONSTAT semble aujourd’hui s’imposer au plus grand nombre : les salaires et les carrières des agentes et des agents des trois versants de la Fonction publique sont dans un état lamentable et préoccupant. Comment nier une telle évidence quand, pour s’en tenir à quelques illustrations, le salaire minimum court après le SMIC, de nombreux passages d’échelons ne conduisent à aucun gain au bas de la feuille de paie, les qualifications sont si mal reconnues que certains concours n’ont pas de candidat·es en nombre suffisant et que les amplitudes de carrière sont souvent réduites à la portion congrue ?